Vous croyez savoir tout sur les médias français ? Vous pensez que les informations que vous recevez sont neutres et objectives ? Eh bien, nous allons vous révéler un secret qui va vous faire vaciller : les médias d’information français ne sont pas ce qu’ils semblent être. Derrière les titres accrocheurs et les présentateurs souriants, il y a des intérêts économiques et des puissances qui tirent les ficelles. Et le résultat est alarmant…
Un Système à Mainmise
En 2017, une étude a révélé un chiffre inquiétant : 80% des médias d’information français sont contrôlés par des entreprises privées. Seuls 15% sont détenus par des propriétaires indépendants, comme Le Canard enchaîné, Mediapart ou Arrêt sur images. Et les institutions publiques ou religieuses ? Elles ne représentent qu’une faible minorité. Les intérêts privés dominent donc largement le paysage médiatique français.
D’aprés la carte des médias français » Qui possède quel média? » Par @mdiplo On constate en effet Le phénomène de concentration. Rien de nouveau mais ça donne une bonne représentation.
Depuis 15 ans, sept puissants industriels et financiers ont pris le contrôle de 90% des quotidiens nationaux et de toutes les chaînes de télévision privée.
Qui sont ces sept rois de l’information ?
D’abord, nous avons Bouygues, le roi de TF1 et six autres chaînes. Ensuite, Arnault, le magnat du luxe qui possède deux quotidiens nationaux et un stable de magazines. Puis, il y a Bolloré, l’empereur de Canal+ et son vaste empire télévisé. Niel, le tycoon des télécoms, tire les ficelles au Groupe Le Monde. Dassault, le magnat de l’aviation et des armements, possède le Figaro influent. Et enfin, Saadé, le magnat du transport maritime, vient de racheter sept chaînes de télévision et une grande radio.
Ces sept individus détiennent un pouvoir immense sur ce que le public français voit, entend et lit. Ils sont les gardiens de l’information, façonnant le récit des histoires les plus importantes du pays.
Le Pouvoir derrière l’Information
Le Cas de l’Extrême Droite
Vincent Bolloré, l’industriel devenu magnat des médias, n’a pas caché son intention de faire prévaloir un agenda idéologique d’extrême droite dans ses rédactions. Il a ainsi poussé sa chaîne d’information en continu CNews à promouvoir la candidature d’Eric Zemmour, essayiste d’extrême-droite, à l’élection présidentielle de 2022.
Mais Bolloré ne s’arrête pas là. Il a également entrepris de purger les rédactions des médias qu’il acquiert. Les conséquences sont dramatiques : la quasi-totalité des journalistes d’I-Télé, devenue CNews, ont quitté la chaîne. Quatre-vingt-dix salariés d’Europe-1 ont démissionné après son rachat par Bolloré. Et avant cela, la télévision payante Canal+ avait connu une vague de censure, de suppression d’émissions et de licenciements après son rachat par l’industriel.
Les Aides Publiques : Un Jeu de Favoritisme
Bernard Arnault, patron du groupe LVMH, a réussi à accaparer la plus grande part des aides publiques. En 2021, il a reçu plus de 16 millions d’euros pour Les Echos et Le Parisien, après avoir déjà touché 22,5 millions d’euros en 2020.
Mais Arnault n’est pas le seul à bénéficier de ces aides. Le groupe Le Monde, contrôlé par Xavier Niel, a reçu 18 millions d’euros en deux ans. Le groupe Le Figaro, propriété de la famille Dassault, a touché plus de 16 millions d’euros. Libération, propriété de Patrick Drahi, a reçu 14,5 millions d’euros. Les médias français sont-ils réellement indépendants ?
La Vérité révélée, mais pour combien de temps ?
La concentration des médias entre les mains de quelques-uns est un poison pour la démocratie. Elle permet à une petite élite de contrôler la narrative, de manipuler l’opinion publique et de modeler la pensée collective. Mais la prise de conscience croissante des citoyens peut être un puissant contrepoids à ce pouvoir.
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